Voir en page « vie de l'Association » la souscription pour la parution de l'ouvrage intitulé « Tous au Paradis !? » sur la crise de l'Eglise, le catéchisme, la foi en la Résurrection telle que l'expriment le Credo et la Tradition.
Allez
sur les places
1971
: colloque de Strasbourg ; 1972 : création du Groupe
; 1973 : premier bulletin ; 1974 : premières journées
d'été à Wissous !
Cela
fait plus de 30 ans maintenant que l'Association Fidélité
et Ouverture mène un combat spirituel sur cette difficile ligne
de crête qui, verticalement, nous fait rejoindre la
dimension
de l'esprit sans pour autant, horizontalement, nous sortir du concret de l'homme
("l'incarné"), ligne de crête qui nécessite beaucoup
d'équilibre pour éviter de dégringoler d'un côté ou de l'autre sur les versants
d'un humanisme qui a vite fait de se suffire d'un monde sans
Dieu (cf Gérard Soulages bulletin n°35).
Ce
combat de 30 ans a été marqué par la
"crise de l'Eglise" :
- une crise faite de la remise en cause
de la Foi (avec les dérives de la catéchèse,
les déviations liturgiques, les partis pris exégétiques),
- une crise faite aussi de la remise
en cause de la pratique des Commandements
au mépris de l'Evangile lui-même :
"Si vous
m'aimez, vous garderez mes commandements" (Jean 14, 15)
"Qui dit
: je le connais, alors qu'il ne garde pas ses commandements,
est un menteur, et la vérité n'est pas en lui"
(I Jean, 2, 4).
Dans
ce combat, le Groupe a dû porter son effort avant tout
sur la nécessaire fidélité à l'Eglise.
Pour que le fruit du travail réalisé depuis 30 ans soit accessible au
plus grand nombre, la table des matières des bulletins édités
depuis l'origine du groupe est mise en ligne (liste allant
pour le moment du N° 27 au N°
171 - cliquez ici pour la télécharger).
Le contenu de ces bulletins est élogieux du travail
qui a été fait par ceux qui nous ont précédé
; et la liste est longue de tous ces hommes et de toutes ces
femmes de qualité, parfois reconnus socialement pour
leur compétence professionnelle, parfois non, tous
humbles dans leur démarche de chrétiens soucieux
de défendre l'intégrité de la Foi !
Le
groupe remercie la Providence de nous avoir donné en Jean-Paul II,
pendant le même temps un
Pape extraordinaire, "le pape de tous les records"
ont reconnu les médias
, pour nous : le pape
par excellence de la fidélité.
Voyons le travail de géant qu'il a réalisé,
ou fait réaliser, dans tous les domaines où
des éclaircissements étaient nécessaires
pour remettre les hommes sur le chemin de la Vérité
et du Salut :
- après une première période
d'exhortation à respecter les commandements de Dieu
sur le plan de la morale conjugale et sexuelle notamment,
Jean-Paul II a développé un cycle de catéchèses
hebdomadaires qui a permis d'approfondir calmement sur une
durée de près de 20 ans l'ensemble du Credo,
comme si notre Pape savait dès le départ qu'il
avait le temps pour le faire ; à la suite de cela,
avez-vous remarqué, après nous avoir préparé
au Jubilé du 2ème millénaire par une
méditation sur la Trinité, le Saint Père
s'est mis en prière, méditant psaumes et cantiques
en attendant de partir pour le Père !
- tous les thèmes de la Foi, de la
spiritualité et de la morale ont été
passés en revue sous des formes diverses se complétant
les unes les autres : lettres, exhortations, encycliques
Un Catéchisme de l'Eglise catholique a rassemblé
de façon claire, complète et précise
tout cela
- les collaborateurs du Pape n'ont cessé
de redresser ce qui pouvait l'être dans tous les domaines,
de la recherche théologique, de l'éthique, de
la discipline
Mais
Jean-Paul II n'a pas été que le pape par excellence de la fidélité
; il a été aussi le pape par excellence de l'ouverture.
Car la fidélité dans l'Esprit-Saint porte naturellement
à l'ouverture : "N'ayez pas peur", a-t-il
lancé en introduction de son pontificat, "Duc
in altum" poursuivait-il dans l'encyclique introduisant
le 3ème millénaire, et il osait même (audace
suprême "pour le juste qui n'a pas besoin de médecin")
demander, au nom de l'Eglise, pardon au Seigneur et à
tous les hommes pour les fautes commises en tous temps par
les membres de l'Eglise, puis pousser à grands pas
le dialogue cuménique ("que tous soient
un") jusqu'à obtenir après l'attentat du
11 septembre l'unanimité des plus grandes religions
du monde pour co-signer cet avertissement solennel adressé
à tous les chefs d'Etat de la planète : "l'humanité
doit choisir entre l'amour et la haine".
Avant de nous quitter, Jean-Paul II a invité les Chrétiens à sortir
de l'intimisme, fait d'une vie de foi vécue seulement
à l'intérieur de leurs communautés. Le
monde, affirmait le pape, a "un besoin urgent du message
libérant du Christ".
"Le disciple du Christ N'A PAS LE TEMPS d'être oisif
sur les places", a insisté le pape
Il doit
au contraire brûler "du désir de PARLER
DU CHRIST et de LE FAIRE VOIR AU MONDE" : dans les maisons,
les écoles, les milieux de travail, PARTOUT.
C'est
pourquoi le Chrétien doit d'abord vivre sa foi de façon
cohérente, a-t-il expliqué en substance.
(extrait de l'édition italienne de l'Osservatore Romano
du 14/09/04 reproduit sur le site www.zenit.org bulletin ZF04091302)
Le
groupe, désormais, va peut-être éprouver le besoin
de porter davantage son combat "de crête"
sur ce versant de l'ouverture ; après le combat de
la fidélité, le combat de l'ouverture : oser
l'Espérance, oser la confiance dans la Providence,
au risque de la Croix.
Sans prosélytisme (c'est-à-dire sans volonté
de vaincre ni de "con-vaincre") mais avec le seul
désir obéissant de porter la Bonne Nouvelle
jusque dans les "îles les plus lointaines"
(c'est-à-dire, aujourd'hui, jusque dans les sujets
les plus "tabous" de la vie en société)
: oser l'affirmation publique de la Foi de l'Eglise, et prendre
résolument le chemin de vivre la cohérence entre
cette affirmation et notre comportement social, en politique,
dans nos entreprises, en paroisse, en famille, dans notre
vie de prière !
Fidélité
et ouverture : 2 "mamelles" d'un seul et même
enthousiasme : l'amour de l'Eglise ;
Foi et Espérance : 2 "mamelles" d'un seul
et même feu brûlant : la Charité.
Merci à Benoît XVI d'avoir engagé son pontificat, à la suite
de Jean-Paul II, à partir de cette sublime synthèse : "Dieu
est amour". Qui peut ne pas vouloir de l'amour ?
Gilles de RIVOYRE
Merci
de nous encourager, par vos courriers (postaux, ou e-mail
adressés sur notre site à
contact@fidelite-ouverture.com).
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pas par ailleurs à vous abonner à notre lettre
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